Brink’s : pas d’accord entre direction et agents de sûreté d’Orly Ouest
mercredi 28 avril 2004.
Les négociations entre la direction de la Brink’s et les syndicats CFDT et CGT n’avaient pas abouti mardi en fin d’après-midi alors que les agents de sûreté de l’aéroport d’Orly Ouest poursuivaient leur mouvement de grève entamé le 14 avril, selon la direction de la Brink’s.
La grève n’a entraîné « aucune perturbation » dans le trafic, selon des sources aéroportuaires.
La CFDT puis la CGT qui l’a rejointe à la table des négociations mardi en cours de matinée n’ont pas été convaincues par la direction de la Brink’s.
Selon Eric Ehrsam, porte-parole de la Brink’s, la direction a proposé une « éventuelle compensation de 100 euro » pour chaque gréviste qui reprendrait le travail ainsi qu’un « changement du responsable de la Brink’s à l’aérogare d’Orly Ouest ».
Un « calendrier de discussion immédiate » et le non-licenciement des 113 salariés grévistes qui ont fait l’objet d’une convocation pour entretien préalable ont été avancés par la direction, selon ce porte-parole.
Les grévistes avaient longuement manifesté lundi devant le siège parisien de la Brink’s pour demander l’ouverture de négociations.
Les agents de sûreté de la Brink’s, en charge du contrôle des passagers et des bagages à main, ont cessé spontanément le travail le 14 avril pour dénoncer leurs conditions de travail et à la suite de menaces de sanctions de la direction à l’encontre de deux d’entre eux.
La direction est revenue depuis sur ces sanctions mais a convoqué lundi « pour entretien préalable » à un licenciement « 113 salariés grévistes » dûment recensés par voie d’huissier.
Voir en ligne : Tourismexpress.info