Greve chez HOP à Nantes
vendredi 31 juillet 2020.
Pierre-Olivier Bandet, directeur général de Hop, a été accueilli de façon houleuse ce jeudi matin 30 juillet, devant le siège de la compagnie aérienne, à Bouguenais, près de Nantes. Les grévistes étaient déjà là à son arrivée.
« Vu la situation économique actuelle, il n’y a pas d’autre solution »
Il comprend qu’il y ait une difficulté à accepter ce plan social de la part des salariés, mais « vu la situation économique actuelle, il n’y a pas d’autre solution si l’on veut garder Hop. Aujourd’hui, Hop compte 2 420 équivalent temps plein ; l’objectif est de ramener l’effectif à 1 401 en 2023 ».
Il ajoute : « On fera un maximum. On a deux ans pour éviter les départs contraints. »
Le directeur général rappelle aussi que depuis plusieurs années, la compagnie Hop a perdu beaucoup d’argent. « En moyenne, les compagnies Air France et Hop représentent, pour le court courrier, 200 millions de pertes par an. »
Voir en ligne : https://www.ouest-france.fr/pays-de...