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Le CCE d’Air France dépose le bilan

lundi 22 avril 2013.

Le tribunal de Bobigny devrait placer le comité central d’entreprise de la compagnie aérienne en redressement judiciaire.

Une fois encore, le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France est au bord du gouffre. Mais cette fois, le placement en redressement judiciaire, une menace brandie depuis des mois, devrait bel et bien être prononcé ce mardi par le tribunal de Bobigny. Le CCE de la compagnie aérienne, qui emploie près de 200 personnes et gère un patrimoine de plusieurs millions d’euros, ne parvient pas à redresser la barre depuis plusieurs années.

Après un premier plan de départs volontaires portant sur 22 postes, un deuxième plan visant cette fois 52 départs a été lancé en début d’année. « Mais nous n’allons pas pouvoir financer intégralement trois départs sur les 74 que nous avons totalisés », reconnaît Didier Fauverte, le secrétaire général du CCE et élu CGT. Par ailleurs, les actions de formation et d’aide à la création d’entreprise prévues dans le cadre du plan de départ ne pourront pas non plus être financées faute de trésorerie. Une restructuration avait été entamée l’été dernier par l’équipe en place. Sa mission ? Trouver la trésorerie nécessaire pour financer le plan de départ qui réduirait la voilure. Une « fiducie » - des prêts gagés - avait été mise en place, permettant à un pool de banques de débloquer 17 millions d’euros contre des actifs mis en vente. Douze millions d’euros ont d’abord été versés en échange de la vente de plusieurs centres de vacances.

Englués dans des conflits

Au début de l’année le CCE n’en possédait plus que 24 contre 40 il y a deux ans. Les élus CCE comptaient sur le versement d’une deuxième tranche de 5 millions d’euros pour « solder » le plan de départs volontaires. Mais, englués dans des conflits, ils n’ont pas accepté d’accorder ce nouveau versement. « Il nous manque aujourd’hui 4,5 millions d’euros », constate Didier Fauverte.

L’organisation, qui gère les activités sociales et culturelles des 49.000 salariés de la compagnie et la gestion des différentes cantines du personnel, a demandé à la direction de percevoir par avance sa subvention de 35 millions d’euros au lieu du versement mensualisé de 3 millions. « Elle ne s’y oppose pas », assure le secrétaire général du CCE. Un bol d’oxygène, qui n’assurera pas l’avenir du CCE.

Voir en ligne : Le Figaro

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