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Les prochains mauvais coups de Chirac si le OUI l’emporte

vendredi 27 mai 2005.

Le Gouvernement a rétardé après le 29 mai plusieurs décisions pour ne pas mécontenter les électeurs en pleine campagne sur le traité Constitutionnel Européen. Et nous avons déjà vu Chirac mettre en œuvre sa solidarité comme sa fracture sociale de 1995 : encore plus d’inégalités et moins d’impôts pour les riches et les patrons.

Il est ainsi :

  • de la privatisation de Gaz de France,
  • du droit de grève dans les transports publics,
  • des directives européennes et du fameux projet Bolkestein auxquels n’ont pas renoncé les milieux d’affaires.
  • de la modification du Code du Travail en s’inspirant du rapport de Virville : plus de « souplesse » pour les licenciements, « une plus grande mobilité », moins de « contraintes » pour le patronat,...
  • de la Carte d’identité électronique INES, de la suspicion au traçage généralisé dans la continuité des lois liberticides Perben et Sarkozy, de la Loi sur la confiance dans l’Economie Numérique -LEN-.

Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé qu’il fallait mettre en cause « le modèle social français » et il a précisé hier matin qu’il entendait s’attaquer au Code du travail. Le président UMP de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, Patrick Ollier, a annoncé que « la priorité de la politique économique, après le référendum, doit être de s’attaquer au Code du travail ».

Si le « oui » gagne, « les réformes continuent », comme l’a promis Jean-Pierre Raffarin à la sortie du Conseil des ministres...

À gauche, on a déjà payé cher les discours de renoncement, ceux qui proclamaient qu’on ne pouvait rien faire face aux licenciements boursiers de Michelin ou de LU. Alors que Giscard d’Estaing a concocté, avec le projet de constitution, un bail pour le libéralisme qui enfermerait les peuples durant des dizaines d’années, les salariés de notre pays ont déjà pu mesurer leur force, à l’aune des prudences de la Commission de Bruxelles, croissantes au fur et à mesure que le « non » prenait de l’ampleur. Plus il sera massif, plus il imposera les termes d’une renégociation qui profitera aux peuples du continent, aux travailleurs français comme au plombier polonais.

Face à un « oui » de soumission, le « non » s’affiche comme le choix de la raison, et du progrès social.

Voir en ligne : Humanité

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