Ce sont donc bien des suppressions de postes qui visent, sur le long terme, à améliorer les résultats financiers d’AF/KLM pour mieux rémunérer les actionnaires. Cela va se faire au détriment de l’emploi et de nos conditions de travail et il n’y a aucune raison de l’accepter comme une fatalité économique. Ce n’est pas du tout de ca qu’il s’agit !!!
Il est triste de constater que les élus du CCE n’ont pas lancé de Droit d’Alerte pour bloquer ce plan et que la plupart des syndicats l’ont laissé passer sans s’y opposer lors du CCE de novembre.
POURTANT, LA LOI PERMETTAIT DE BLOQUER CE PLAN SOCIAL COMME LES SALARIES L’ONT FAIT DANS DE NOMBREUSES ENTREPRISES.
Trois sites sur quatre de Toulouse sont touchés sous plusieurs formes par ces suppressions de services, de postes, par ces gels d’activité et par les transferts à la sous-traitance : la Barigoude, Basso et Blagnac subissent tous les conséquences de cette agression sociale.
A La Barigoude, comme dans le reste de la DGSI , officiellement, les informaticiens ne sont pas concernés par le plan de départs volontaires mais les fonctions Supports administratives, si !
Mais surtout, il n’y a plus aucun projet d’avenir dans la DGSI : arrêt de tout projet commercial et de toute perspective de développement puisque le budget 2010 est en recul de 8% sur le budget 2008.
De plus, cette activité supporte toujours 30% de sous-traitance sans que la réintégration de ces emplois ne soit envisagée.
Au service Courrier, la direction a à peine attendue la fin du CCE pour annoncer aux agents que le service fermait et que leurs 5 postes étaient supprimés.
Quant aux Affaires Comptables, il reste encore 11 suppressions de postes à réaliser sur les 120 prévues par Compta Plus.
A Blagnac, depuis plusieurs semaines, avec SUD Aérien, les agents de Piste font grève quotidiennement contre les conséquences du sous-effectif sur leurs prises de congés et contre l’accroissement de la productivité aggravée par l’arrêt des CDD et de l’intérim.
La stratégie du développement anarchique des e-services, les cibles Avion et Passage, le projet Itinéraires ont déjà généré des dizaines de suppressions d’emplois dans tous les secteurs de l’escale et ce n’est pas fini.
Pour la Direction de l’Exploitation (DGE), Air France prévoit de supprimer 760 emplois l’année prochaine, tous les secteurs sont impactés : Vente, Passage, Piste, Trafic, fonctions Support …) !!! Même si la Direction ne peut pas invoquer la concurrence du TGV (c’est pas pour tout de suite…), le programme hiver de l’escale de TLS a quand même été revu à la baisse avec la suppression du 1er vol sur CDG !!
A Basso, c’est l’activité Contrôle des Ventes qui va être sous-traitée et devinez où ? En Tunisie ou en Inde !!
Objectif = suppression de 42 emplois. La direction a beau promettre qu’il n’y aura pas de mobilités contraintes, on a du mal à voir comment elle va reclasser ces agents sur le bassin d’emploi de Toulouse même si, parmi ces 42 agents, certains vont partir en PDV.
Air France : Grand Dévoreur d‘Emplois
Total des suppressions d’emplois sur TLS connues à ce jour : 65 soit 42 à Basso + 7 projet Concordia + 5 service Courrier + 11 Affaires comptables
Plus les suppressions d’emplois liées au PDV en 2010 mais dont la localisation n’est pas encore connue :
- Combien sur Toulouse parmi les 55 de la DGSI ?
- Combien sur Toulouse parmi les 120 du commercial France ?
- Combien sur Toulouse parmi les 500 de l’exploitation et du passage/vente ?
- Combien sur Toulouse parmi les 482 des supports transverses ?
Plus les départs négociés sur lesquels la direction ne veut donner aucun chiffre.
Plus les suppressions d’emplois informatiques liées la fusion des informatiques AF/KLM
Evidemment, face à ces attaques, contre l’emploi, tous les syndicats devraient s’unir et faire front commun pour exiger, non pas, l’aménagement des projets destructeurs d’emplois mais leur annulation pure et simple.
Or, on sent bien un malaise chez ceux qui ont signé l’ATGPE en juillet, accord qui permet de gérer les suppressions de ces mêmes emplois notamment par le biais des mobilités contraintes.
D’ores et déjà une pétition unitaire SUD-CGT va vous être proposée : c’est un minimum car il faudra certainement recourir à des actions plus fermes au vu du danger que représentent les objectifs de la direction contre nos emplois.