C’est faux. Le traité instituant la Communauté européenne (art. 294 - ex art. 222) « ne préjuge en rien le régime de la propriété dans les Etats membres ». Une décision de privatisation (ou d’ouverture du capital) relève de la responsabilité nationale.
L’Europe intervient contre les services publics par la libéralisation, c’est à dire l’introduction de la concurrence, et par le contrôle des aides publiques aux entreprises au nom du respect des règles de concurrence.
Les décisions nationales de privatisation (...)

L’emprise des marchés boursiers et du capital privé fait prévaloir les exigences de rentabilité financière qui s’avèrent incompatibles avec les besoins des populations.
Consommateurs, salariés, citoyens nous sommes tous perdants. !
Les explications dans ce dossier de la Fondation Copernic
L’introduction du capital privé et l’emprise des marchés boursiers, conduirait de facto à faire prévaloir les exigences de rentabilité financière. Or, l’expérience l’atteste, celles-ci s’avèrent incompatibles avec les besoins des populations.
Consommateurs, salariés, citoyens nous sommes tous perdants. !
Partout ces politiques ont les mêmes conséquences : exclusion des populations non-solvables, dégradation de la qualité du service, souffrance des salariés, précarisation et réduction de l’emploi. La logique du profit l’emporte sur la solidarité et la démocratie recule. Car l’ouverture du capital, nouvelle étape dans la « normalisation » d’entreprises et d’institutions, représente bien davantage qu’une simple option économique : elle entend discréditer toute logique de solidarité et de partage – à la base du service public – et toute velléité d’alternative au libéralisme.
Dernier ajout : octobre 2002.