Charm el-Cheikh : « aucun élément précis » nouveau, selon le Bureau Enquête Accident
mercredi 3 mars 2004.
Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a estimé mercredi qu’aucun élément, à ce stade, ne permettait de tirer des conclusions sur l’origine de l’accident le 3 janvier du Boeing de la Flash Airlines à Charm el-Cheikh.
« Aucun élément précis à ce jour ne permet d’expliquer ce qui s’est réellement passé à Charm el-Cheikh », a-t-on appris mercredi auprès du BEA à Paris, suite à un article du Figaro sur l’origine de la catastrophe.
Selon le quotidien français mercredi, l’équipage du Boeing de la Flash Airlines qui s’est abîmé en mer Rouge le 3 janvier, faisant 148 victimes dont 134 Français, croyait à tort avoir enclenché le pilotage automatique.
Interrogé par l’AFP le BEA, qui devrait publier un communiqué mercredi dans la journée, n’a pas souhaité faire d’autre commentaire. Il a simplement indiqué que « dès qu’il y aura des informations, elles seront rendues publiques par les autorités égyptiennes » qui dirigent l’enquête sur place.
Une source informée avait indiqué précédemment que l’information de presse était à prendre avec précaution.
Selon le BEA, « le travail continue » sur place, et « des réunions ont actuellement lieu au Caire entre les équipes égyptienne, française (BEA) et américaine (NTSB) qui participent à l’enquête ».
Le Figaro avait affirmé mercredi que le crash était dû à « une erreur humaine, consécutive à une anomalie technique ». « Livré à lui-même, le Boeing 737 est parti progressivement en virage, puis a piqué vers la mer », précisait le journal ajoutant que « jusqu’à la fin, les deux pilotes ont pensé pouvoir maîtriser la situation », selon le quotidien.
Voir en ligne : AFP