Air France et Alitalia proposent d’ouvrir des créneaux à la concurrence
mardi 9 décembre 2003.
Air France et Alitalia ont proposé d’ouvrir à leurs concurrents des créneaux sur sept liaisons aériennes entre la France et l’Italie, dans l’espoir d’obtenir le feu vert de la Commission européenne à leur alliance commerciale, a annoncé la Commission mardi.Les sept liaisons concernées sont : Paris-Rome, Paris-Milan, Paris-Venise, Paris-Florence, Paris-Naples et Milan-Lyon, a précisé l’exécutif européen dans un communiqué.
La Commission va maintenant, « avant de prendre position », solliciter l’avis des concurrents des deux compagnies sur les propositions, dont le détail a été publié au Journal officiel des communautés européennes (JOCE).Bruxelles ne prend pas position pour l’instant, mais « si nous publions, c’est que nous pensons avoir obtenu des remèdes qui permettront de sauvegarder la concurrence et de permettre à de nouvelles compagnies d’entrer sur ces routes », a déclaré Amelia Torres, la porte-parole du commissaire européen Mario Monti.
Tout en reconnaissant son intérêt économique, Bruxelles avait rejeté en juillet 2002 l’alliance commerciale annoncée en novembre 2001 par Air France et Alitalia, en s’inquiétant d’une réduction potentielle de la concurrence sur certaines liaisons clés entre la France et l’Italie.
Les parties désirant commenter les remèdes proposés par Air France et Alitalia (compagnies rivales, consommateurs...) auront 45 jours pour se prononcer. La Commission pourra ensuite prendre une décision définitive.
Voir en ligne : Le Monde