Le ciel français est forcément une catastrophe
lundi 24 novembre 2003.
Euralair dépose son bilan, Air Littoral licencie, Aeris est mise en liquidation
Début novembre, le transport aérien français a vécu l’une des périodes les plus sombres de son histoire. Coup sur coup, la compagnie Euralair a déposé son bilan, Air Littoral a supprimé un tiers de ses effectifs et Aeris a été mise en liquidation. Au total, un millier d’emplois sont menacés ou condamnés - davantage, en tenant compte des sous-traitants. Tandis que des centaines de salariés d’Air Lib sont encore au chômage dix mois après sa fin.
Faiblesses et amateurisme. Treize ans après l’ouverture du ciel français à la concurrence, le bilan est accablant. Sur des lignes comme Orly-Marseille ou Orly-Toulouse, qui faisaient l’objet de tant de convoitises, il ne reste plus qu’Air France et easyJet pour faire la navette. TAT, Air Liberté, AOM, Aeris… Nombreuses sont les compagnies à s’être lancées et à avoir perdu. Si ces échecs sont dus à leur faiblesse capitalistique ou, pour certaines, à leur amateurisme, cette situation contraste avec la vigoureuse concurrence du secteur de la téléphonie...
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