Le troisième aéroport parisien remis en cause
mercredi 1er octobre 2003.
Le secrétaire d’Etat aux transports, Dominique Bussereau, a estimé, mardi sur Europe 1, que l’alliance entre Air France et le néerlandais KLM « remet en cause l’existence d’un troisième aéroport dans le grand bassin parisien ». Ce troisième aéroport, a-t-il ajouté, « va exister maintenant avec Schiphol », l’aéroport d’Amsterdam, « hub » (plate-forme aéroportuaire) de la compagnie néerlandaise en Europe. « Nous aurons deux grands hubs qui seront à proximité : l’un au nord -Schiphol-, où d’ailleurs, à l’époque, on pensait construire le troisième aéroport, l’autre, celui de Roissy-Charles-de-Gaulle, reliés tous les deux par une ligne TGV », a expliqué M. Bussereau, tout en rappelant qu’il n’avait « jamais cru à la nécessité, à l’utilité d’un troisième aéroport en région parisienne ». L’avenir de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol a constitué un élément-clé des pourparlers entre les deux compagnies aériennes. Des garanties sur ces points ont été données pour cinq ans à KLM et pour huit ans à l’Etat néerlandais