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Il n’y a pas que les indemnités qui vont être plafonnées, les libertés aussi !

lundi 25 septembre 2017.

Le projet de loi « renforçant la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme », qui vise à installer l’état d’urgence dans le droit de manière permanente passera en première et dernière lecture à l’Assemblée Nationale à partir du 25 septembre.
Un rassemblement est organisé place Edouard Herriot à partir de 18h le lundi 25 septembre.

Ci-dessous le tract d’appel à la mobilisation :

Deux années d’état d’urgence ont montré les cibles de cet état de suspicion permanente : aux côtés des musulman.e.s ou supposé.e.s l’être, des habitant.e.s de quartiers populaires, des mineur.e.s et jeunes majeur.e.s, des migrant.e.s, des artistes de rue, les militant.e.s
ont été ciblé.e.s.
Entre les assignations à résidence pendant la COP 21, les manifs interdites, les militant.e.s interdit.e.s de manifester et les stratégies de maintien de l’ordre pendant le mouvement contre la loi travail, cet état d’exception a aussi servi à réprimer le mouvement social. Le projet de loi « renforçant la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme », en installant l’état d’urgence dans le droit de manière permanente, ne nous protégera pas
mais produira les mêmes effets !
Avec les « périmètres de protection », le projet de loi menace la liberté de manifester et de se rassembler. Il permettra à la police (nationale, municipale et même privée) d’empêcher l’entrée ou d’expulser d’une rue, une place les personnes qui refuseront la fouille de leur sac ou de leur voiture. Les préfets ne se priveront pas d’utiliser cette arme nouvelle contre les militant.e.s et d’imposer des manifestations sous surveillance policière permanente. Nous refusons d’être parqué.e.s dans des « manifestodromes », nous refusons ce projet de loi ! Nous refusons ce monde de suspicion qui nous promet bientôt la pérennisation des interdictions administratives individuelles de manifester.
Avec les contrôles d’identités étendus aux abords des gares et sur toutes les frontières, le projet de loi menace les militant.e.s. La police pourra, encore plus qu’avant, soumettre chacun.e à des contrôles d’identité. Ce qui s’annonce, c’est toujours plus de contrôles au faciès : ces contrôles serviront la répression des racisé.e.s, des étranger.e.s et, aux frontières, des exilé.e.s et de celles et ceux qui les aident.
Avec les procédures expéditives de radiation, les fonctionnaires militant.e.s pourront être radié.e.s sans autre forme de procès au prétexte que leur comportement n’est pas compatible avec leurs fonctions : une arme très utile contre les camarades fonctionnaires jugé.e.s trop militant.e.s.

Le projet de loi antiterroriste nous concerne tou.te.s :
ni loi travail XXL, ni état d’urgence permanent !

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