En clair, le gouvernement et le MEDEF veulent retarder l’âge de départ en retraite pour payer moins de cotisations vieillesse, baisser la masse salariale, mais aussi baisser le montant des pensions versées....et obliger les salariés à prendre des assurances privées pour améliorer leur retraite.
Si tous les syndicats ont mis en avant la pénibilité du métier de PNC , certains consentiraient à pousser jusqu’à 60 ans sous conditions des résultats d’une étude épidémiologique...
Notre métier est difficile, fatigant, contraignant pour notre santé et de plus en plus avec les années ! Si le gouvernement a vraiment le souci de le vérifier, qu’il maintienne le décret en attendant les conclusions de cette « étude épidémiologique » : nous pourrons lui apporter l’accumulation des AT, des maladies professionnelles non reconnues, des Arrêts de Travail qui témoignent de l’état de santé des PNC qui font ce métier depuis longtemps.
OUI, NOTRE METIER EST PENIBLE, MESSIEURS LES DEPUTES ET MINISTRES !!!
OUI, NOUS EXIGEONS QUE SOIT MAINTENUE LA RECONNAISSANCE DU DROIT A LA CESSATION D’ACTIVITE A 55ANS.
Les conditions de travail des PNC en font un métier à risque, physiquement et psychologiquement. Il est indispensable de protéger les salariés en leur assurant une retraite entière et méritée et non pas de les faire travailler jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Faire sauter la limitation des 55 ans en acceptant de travailler jusqu’à 60 ans c’est faire une croix sur cette reconnaissance.
Il est vital d’imposer un droit réel à la pension à taux plein à 55 ans par la reconnaissance de la pénibilité. Aujourd’hui, on nous impose des emplois précaires et mal payés par la menace de la suppression des prestations ASSEDIC.
A ce compte, nombreux seront ceux qui « préféreront » rester dans les avions jusqu’à 60 voire 65 ans plutôt que de percevoir un salaire dérisoire ou d’avoir une retraite au rabais.
SUD Aérien maintient l’exigence de la cessation d’activité à 55 ans avec une réelle prise en compte de la pénibilité de ce métier par le financement par les entreprises et l’Etat.
Nous ne pouvons accepter une dégradation des conditions de départ à la retraite, au risque majeur de voir la situation se détériorer très rapidement !