Les négociations ne sont donc pas terminées, il est encore possible de faire reculer la Direction par une mobilisation des PNC [*].
Le 21 mars dernier, les PNC ont fait savoir à la direction :
- à 65% que son projet ne répondait pas à leurs attentes.
- à près de 80% que leur mobilisation restait intacte.
Nous avons encore le pouvoir d’améliorer notre avenir !
Vendredi 11 avril, lors de l’ultime réunion de négociation sur la rémunération et les règles d’utilisation, alors que nous disposions d’un rapport de force extraordinaire que nous n’avons même pas utilisé, nos collègues de l’Intersyndicale ont décidé d’accepter la dernière proposition de la direction sans broncher. Nous leur laissons le soin de vous expliquer pourquoi. Le soir même, nous leur avons exprimé notre désaccord.
Pour SUD Aérien, il est impensable que nous puissions cautionner aujourd’hui ce contre quoi nous nous sommes battus hier !
Les négociations ne doivent pas s’arrêter à de simples améliorations de la rémunération. Nous attendons autre chose de cet Accord Collectif Global.
Comment peut-on se réjouir d’avoir signé un bon accord quand on a purement et simplement jeté aux oubliettes :
- des mesures visant à diminuer la fatigue des PNC : limitation des levers tôt, des amplitudes, des densités rotations, interdiction des rotations en W sur LC (LHR/LAX), suppression du PNC sup’ sur NEV 777 300
- un Y = 85 dès la première année pour garantir une augmentation substantielle
- le maintien du planning en cas de maladie
- des améliorations de notre carrière : par la réduction à 12 mois de la classe d’adaptation, le maintien du passage de 2e en 1re classe en 4 ans en faveur des bas salaires (B-scale)
- de vraies contreparties en cas de dispersion et réserve ; des mesures de protection de la vie privée pour éviter les effets indésirables du téléphone portable