L’Accord Collectif actuellement en cours, qui selon vous « définissait un équilibre et des avancées satisfaisantes pour tous » (certainement pour vous, mais certainement pas pour nous !) fut rédigé et signé effectivement par certaines organisations syndicales fin 2002, c’est-à-dire dans l’après 11 septembre 2001 et juste avant le déclenchement par les États-Unis de la seconde guerre du golfe début 2003, donc dans un contexte économique particulièrement défavorable pour l’aéronautique. Aujourd’hui ce contexte économique n’est plus du tout le même, c’est pourquoi nous affirmons que cet accord collectif est devenu obsolète et c’est pourquoi nous EXIGEONS qu’il soit revu dans son intégralité.
NOUS AVONS ASSEZ PAYE DE NOTRE PERSONNE ET DE NOTRE SANTE, C’EST A VOUS MAINTENANT DE METTRE LA MAIN AU PORTE-MONNAIE !!!
Aujourd’hui, alors que les bénéfices de la compagnie atteignent le chiffre record de 1 milliard 200 millions d’euros, le projet de rémunération proposé par l’intersyndicale, dont le coût global a été estime par vos sujets à 150 millions d’euros, a été qualifié par ces dernier de « lettre au père noël ».
Faut il vous rafraîchir la mémoire, Monsieur le Président ? Il y a quelques mois, n’étiez-vous pas prêt à distribuer PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIONS D’EUROS AUX 400 PLUS GROS SALAIRES DE LA COMPAGNIE ?
Seriez-vous prêt à mettre sur la table votre fiche de paie d’il y a dix ans et celle d’aujourd’hui M. le Président ? Seriez-vous prêt à comparer le pourcentage d’augmentation que vous avez eu durant ces dix années avec celui que NOUS, nous avons eu durant ces dix mêmes années ?
Alors comment osez-vous nous dire maintenant que vous ne pouvez pas accéder à notre demande et comment osez vous nous dire par le biais d’un « flash actu » que la grève va mettre la compagnie en péril.
Vous nous prenez donc pour des êtres sans cervelle, nous ne le sommes pas.
Vous pensiez sans doute appeler à la raison nos collègues encore hésitants. Mais maintenant, toute la population PNC sait que vous vous moquez éperdument de sa condition de vie et de sa santé et votre « flash actu » n’aura eu pour tout effet que de décupler notre colère et notre DETERMINATION.
Chers collègues, chers amis, nous ne devons pas céder, nous ne pouvons pas céder, notre avenir et notre qualité de vie en dépendent.