Nous aurions même dû en obtenir 12, ce qui aurait été la plus forte progression parmi les syndicats présents, grâce aux 562 voix obtenues par SUD Aérien chez les PNC .
Les 3 DP PNC qui nous sont refusés sont ceux que nous aurions dû obtenir si la Direction n’avait pas réussi, par une argutie de justice, à faire invalider notre liste de candidats. En effet, SUD Aérien se présentait pour la première fois parmi les navigants commerciaux.
Aucun doute, ce n’est que partie remise, la direction ne pourra pas contester longtemps notre représentativité dans l’établissement Opérations Aériennes alors que nous avons déjà un élu CE, 3 élus DP sol et 1 élu CHSCT dans cet établissement. Tôt au tard, la direction devra reconnaître les 3 délégués du personnel PNC que les suffrages nous ont accordés.
Mais cette péripétie provisoire n’entame ni notre énergie ni notre satisfaction de voir que le travail réalisé depuis 2 ans par nos délégués sur le terrain et les positions claires de notre syndicat dans les dossiers les plus importants ont été reconnus par les salariés. N’oublions pas que les lois anti-démocratiques et l’acharnement de la Direction à « endiguer » notre développement, font que nous ne présentions des candidats que dans la moitié des établissements DP d’Air France et dans 7 CE sur 8.
Nous sommes donc satisfaits de nos résultats et de la participation importante des salariés à cette élection. Nous notons particulièrement les bonnes progressions de notre syndicat dans les escales d’Orly, de Nantes et de Strasbourg, dans l’Industriel et à Vilgénis.
L’évolution du paysage syndical n’en est pas moins préoccupante.
La CGT subit un nouveau recul, cumulant une perte de 1000 voix en quatre ans. Elle commence à être talonnée par la CFDT , et même par FO qui freine la chute qui était la sienne depuis 10 ans.
Nous nous attacherons, dans les 4 prochaines années, à faire progresser un syndicalisme fondé sur les valeurs fondamentales de défense des intérêts des salariés. Nous organiserons ensemble les mobilisations plus que jamais nécessaires face à une direction désormais totalement dévouée à la satisfaction des actionnaires et à l’augmentation des marges bénéficiaires...au détriment de l’emploi, de nos salaires et de nos conditions de travail.