Qu’est-ce que c’est ?
Les élus au CE votent à la majorité une résolution indiquant que le projet Cible avion soulève d’importantes inquiétudes, que la direction ne répond pas à ces inquiétudes. Ils décident donc de déclencher une expertise réalisée par un cabinet extérieur (payé par la direction)
chargé d’approfondir le dossier et d’informer les syndicats de toutes les conséquences économiques, financières et surtout sociales et juridiques du projet.
A quoi ça sert ?
Pendant toute la durée de l’expertise (plusieurs mois), il est interdit à la direction de mettre le projet en œuvre. A l’issue de cette expertise, les élus CE peuvent même saisir les membres du Conseil d’Administration pour demander l’annulation du projet. Bien sûr, ce droit d’alerte ne permet pas d’annuler purement et simplement le projet mais il permet de l’entraver, de gagner du temps pour négocier de meilleures conditions, avec le rapport de force que pourront créer les personnels.
Nous avons donc été très surpris de voir que la CGT, qui gère le CE Exploitation et 1er syndicat d’Air France, ne nous propose pas de voter ce droit d’alerte lors de la consultation du CE sur la Cible avion en mai et se contente d’une simple expertise ou d’une motion demandant le report de la consultation du CE sachant que cela n’empêche pas la direction de mettre en place la Cible Avion dans les conditions actuelles que tout le monde connaît.
C’est donc en toute logique que SUD Aérien a proposé une résolution au CE Exploitation du 05 juillet pour déclencher ce droit d’alerte au moins sur Orly et sur les escales France (voir verso).
Résultats des votes sur la résolution pour un droit d’alerte proposée par SUD Aérien :
SUD Aérien, la CFTC et le SNMSAC ont voté POUR - la CGT, la CFDT et FO se sont ABSTENUS- la CGC a voté CONTRE.
Le droit d’alerte n’aura donc pas lieu !
CHERS CAMARADES SYNDICALISTES :
LA DIRECTION (ET LES PERSONNELS) VOUS REMERCIE !