Dès le 1er janvier 2005, si la loi de « Cohésion sociale » est votée par le Parlement, puis promulguée par le gouvernement :
- Les salariés en poste pourront être licenciés, s’ils refusent une baisse de salaire ou un changement de leur lieu de travail.
- Les salariés au chômage seront encore plus souvent contrôlés (ANPE, plus ASSEDIC), plus souvent radiés (il suffira d’une absence à une convocation de ces mêmes organismes, des agences d’intérim ou des mairies)... Leurs allocations pourront être réduites s’ils refusent un emploi.
- Moins de services publics : L’ANPE sera mise en concurrence avec des agences privées de placement, pourra facturer certaines prestations aux entreprises et créer des filiales. Dans le même ordre d’idées, les services à la personne ne seront pas des missions de services publics, mais de nouvelles sources de profits pour les « entrepreneurs ».
- La carte de résident de 10 ans, gagnée par la « marche des beurs » en 1993, ne sera plus un moyen d’intégration, mais soumis au respect du « contrat d’accueil et d’intégration ».
- Le volet logement favorisera le développement du contrôle social en facilitant les démolitions de quartiers populaires, le développement de logements précaires et la réalisation de logements uniquement pour les classes moyennes ou aisées.
Cette liste n’est pas exhaustive et la loi sera encore durcie par les députés.
Cette loi s’ajoute et complète les autres attaques du gouvernement : sécurité sociale, décentralisation, PAC, RMI, ASS
Pour le retrait du Plan Borloo
Rassemblement à Paris
Mardi 23 novembre à 14h00
Place Edouard Herriot, Métro : Assemblée Nationale
A l’appel de AC !, MNCP, APEIS, CGT Chômeurs, Union syndicale-G10 Solidaires , ATTAC, DAL, Exilés 10, Confédération Paysanne, CCIPP, No Vox. Avec le soutien de des organisations du Forum des luttes
Samedi 4 décembre à 14 h, place Clichy :
Manifestation pour nos droits avant le vote de la loi