Ce projet veut instituer en règle première d’organisation du travail la flexibilité, la polyvalence et la mobilité sans réelle contrepartie salariale.
Pire, ce projet prévoit des salariés à salaire réduit pour les neuf premiers mois après leur embauche et des remplacements de postes plus qualifiés, donc mieux rémunérés, pendant une période de 6 mois avec une compensation salariale inférieure au différentiel entre les deux postes.
Ce projet de régression sociale d’une filiale d’Air France pourrait servir de laboratoire pour la direction de la compagnie Air France privatisée, dans son projet de transfert du contenu du réglement des personnels vers des accords collectifs dans le cadre de la convention collective du transport aérien privé.