Ce projet de loi est extrêmement dangereux pour les libertés publiques et individuelles. Il instaurerait des mesures d’exception contraire aux textes internationaux reconnus par la France, comme la Convention européenne des droits de l’Homme ou la Convention internationale des droits de l’enfant.
La très grande majorité des professionnels concernés (avocats, magistrats...) rejettent ce projet.
La lutte contre la délinquance ne peut passer par de telles attaques contre les libertés publiques et individuelles. Pour être efficace, elle doit privilégier une réelle politique de prévention et s’attaquer aux racines sociales de la délinquance, en particulier les inégalités sociales.