Après les dégâts humains liés à la canicule de l’été 2003 et les promesses, tardives mais très médiatiquement formulées, du Premier ministre, nos concitoyens, et plus particulièrement les personnes âgées comme celles et ceux qui les entourent, attendaient des mesures gouvernementales fortes.
Las ! Mr Raffarin annonce des moyens très insuffisants aux dires mêmes des professionnels concernés, insuffisances dans les lits supplémentaires et insuffisances des personnels affectés à ce service social.
Leur financement serait assuré par une journée de travail supplémentaire dans l’année. La mesquinerie de la mesure est à la hauteur des ambitions sociales de Mr Raffarin. Par ailleurs, cette mesure qui pénalise en priorité les salariés est d’une telle complexité qu’elle ne garantit ni efficacité ni justice sociale.
Quand il y a 3 millions de chômeurs, il y a mieux à faire que s’attaquer au temps libre des salariés , en rognant sur la RTT ou sur les jours fériés...
Quand la richesse du pays est croissante, il y a necessité de procéder à une répartition des richesses moins inégalitaire qui permette de financer correctement tous les besoins sociaux, notamment ceux des personnes âgées.