C’est par un coup de force policier que le Gouvernement et le Président de la République ont choisi de répondre à la demande de grâce, pour José Bové, faite par de nombreuses organisations syndicales et associatives et par des centaines de milliers de citoyens.
L’arrestation à l’aube de José Bové, accompagnée de moyens policiers totalement disproportionnés (hélicoptères, fracture de la porte...) montre l’état d’esprit du gouvernement : face aux questions de fond posées par la Confédération paysanne et ses militants, en particulier José Bové, c’est le choix d’un répression particulièrement dure qui est fait (10 mois de prison ajouté aux précédents déjà effectués). Le combat de José Bové et de ses camarades est parfaitement légitime ; ce combat a toujours été mené dans la transparence et dans le respect des personnes. Une majorité de citoyens en France et en Europe refusent que les multinationales de l’agro-alimentaire dictent leur loi aux paysans et aux peuples du monde, en particulier en imposant les OGM au mépris de tout principe de précaution alimentaire : c’est ce combat qui est porté par la Confédération Paysanne et José Bové.
L’incarcération de José Bové, responsable national de la Confédération paysanne, constitue une nouvelle atteinte contre les libertés syndicales et concernetoutes les forcses ociales ed ec apys qui se luttent pour un autre monde.
L’Union syndicale-G10 Solidaires dénonce l’incarcération de José Bové et exige sa libération immédiate. Elle lui apporte toute sa solidarité ainsi qu’à l’ensemble de la Confédération paysanne contre ce nouveau coup de force.
L’Union syndicale G10 - Solidaires appelle ses militantes et militants à organiser partout des initiatives unitaires pour obtenir sa libération.
Dès aujourd’hui, des manifestations auront lieu dans différentes villes de France, en particulier à 18 heures devant la prison de Villeneuve les Magdelonne (prés de Montpellier) où est incarcéré José Bové et à 18 heures à Paris Place Vendome devant le Ministère de la Justice