COMMENT SE DÉCLARER EN GRÈVE ?
Chacun peut choisir son temps et son moment de grève (de 1h à la journée entière) et par exemple bloquer son agenda de 11h00 à 12h00.
Les agents soumis à la loi Diard (Salles de Toulouse et Valbonne, JFS, S10, …) doivent prévenir leur manager par mail 48 heures à l’avance. Les autres peuvent prévenir avant ou le jour même… et les managers préviennent leurs N+1 !
Depuis de longs mois, chacun fait l’amer constat de l’impact des réorganisations en cours en faisant face à un ou plusieurs projets majeurs : la fermeture de Paray, WaaS, NGDC, OPS Vision, DC Strategy, DEV358, … Ces projets aux gains économiques hypothétiques s’opposent aux aspirations et aux valeurs de beaucoup d’agents. Ils amplifient aussi la vague de démissions, générant toujours plus de sous-effectif.
Résultat : l’informatique interne vole en éclat au profit d’opérateurs externes. Il en est de même pour nos repères, nos perspectives de carrières, salariales (alors que l’inflation galope) tandis que les Risques Psycho-Sociaux sont traités à coups de questionnaires… Dès les élections professionnelles de 2023 passées, le recentrage des activités d’Air France sur CDG menacera davantage les sites de province déjà à moitié vides ! Et si nous comprenons les réactions individuelles, un sursaut collectif est nécessaire. Car on le sait : rien n’arrête notre Direction dans es projets si ce n’est un certain rapport de force.
PEU IMPORTE LES CONSÉQUENCES SUR LA QDS , LES IMPACTS SUR LES ÉQUIPES, … LA DIRECTION VEUT ENVOYER LA MOITIÉ DE LA SOUS-TRAITANCE DE NOS DEV À L’ÉTRANGER
Après avoir déjà sorti la sous-traitance des DEV de nos sites, elle souhaite l’envoyer à l’étranger. Et ce serait à la demande des managers ! Le cynisme de notre directeur est sans limite mais il a les mains libres depuis des années avec un dialogue social largement anesthésié : l’actuelle majorité syndicale affiche, aboie, mais ne mord jamais… et n’a pas répondu à cette intersyndicale après avoir clamé qu’elle s’opposerait par tous les moyens à ce projet. Chacun peut aujourd’hui mesurer les conséquences d’années de renoncements...
D’AUTRES SOLUTIONS SONT POSSIBLES !
Les élus et le cabinet d’experts SECAFI mandaté par le CSE DGSI en ont listé un certain nombre mais notre Directeur a toujours fait le choix de les ignorer.
Le cabinet SYNDEX mandaté par le CSEC a aussi rappelé les risques potentiellement très couteux pour une compagnie aérienne de fragiliser ses Systèmes d’Information.
À l’unanimité les élus du CSE DGSI puis du CSE Central d’Air France se sont déclarés contre ce projet.
Le Président de la République lui-même appelle à réindustrialiser le pays.
Aussi après avoir supprimé des centaines d’emplois qualifiés à la DGSI via le dernier PDV (en partie financé par l’Europe donc par le contribuable), alors que des salariés d’Air France sont encore au chômage partiel et que l’entreprise a été sauvée par des prêts nationaux, la tentative de nos dirigeants de vouloir en plus soustraire des centaines d’emplois à la contribution nationale doit être stoppée.
Nous en appelons maintenant à la plus large mobilisation, porteuse d’une forte et nécessaire expression collective de la situation de l’informatique d’Air France. Et si notre Directeur n’écoute jamais personne, la Direction Centrale ne pourra alors pas dire qu’elle n’était pas informée des risques encourus par certains choix.
Vendredi 1er juillet : appel à la grève d’une heure à 24 heures. Plus que le nombre d’heures que vous pourriez poser, le nombre d’agents qui se mobilisera sera le plus important !