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CSE DGSI - Janvier 2022

lundi 31 janvier 2022, par SUD Aérien Informatique .


Pour commencer, il est encore temps de vous présenter les meilleurs vœux pour 2022. L’année ne commence pas dans les meilleures conditions, sanitaires notamment, avec des répercussions sur notre entreprise bien entendu. La direction n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de faire marche arrière sur les mesures QVT (CJTR, télétravail) suite à la non signature de la nouvelle mouture par les syndicats représentatifs (à l’exception de la CFDT  ), cela ne fait qu’aggraver la situation des salariés pourtant déjà bien dégradée.

Dans ce tract, retour sur les derniers sujets en cours, notamment discutés lors des CSE de décembre et janvier. J’espère que vous ne serez pas découragés par la longueur du message, mais quitte à dépasser les 280 caractères, autant se faire plaisir

 Informations générales compagnies

Les résultats financiers seront publiés mi-février. Les pertes s’annoncent de nouveau très importantes, mais un peu moins pire que l’année dernière (-3.4 milliards d’euros en 2020 vs -1.4 milliards sur les 9 premiers mois de l’année. La dette a été rééchelonnée (les échéances des prêts accordés l’an dernier étaient irréalisables) et la recapitalisation est toujours en attente d’une remontée du cours de l’action. Mais c’est un peu le cercle infernal : tant que la recapitalisation n’a pas eu lieu, l’entreprise est plombée par le poids de la dette, la situation financière est dégradée, les investisseurs n’ont pas grande confiance, l’action ne remonte pas ... Les projets de « transformation » (=de restructuration avec des impacts sociaux de grande ampleur) sont censés permettre de sortir de cette impasse selon notre directeur. Pour le moment, cela n’en prend pas le chemin. L’option d’une renationalisation pour sortir de l’ornière est toujours écartée.

En terme opérationnel, le mois de décembre a été bon, mais la reprise épidémique a inversé la dynamique en janvier, tant en terme de trafic, de remplissage, de recette que de réservation. Avec des disparités selon les secteurs le long courrier s’en sort mieux que le moyen courrier, qui s’en sort mieux que le court courrier. La commission européenne ne gèle plus les créneaux comme au début de la crise COVID, des discussions avec les autorités sont en cours à ce sujet. Selon la direction, l’impact est limité, sans vols à vide comme chez lufthansa, mais certains vols sont quand même très peu remplis. Les indicateurs sont à l’objectif, mais la direction ne communique pas sur le ressenti des salariés (EPS=Employee Promoter Score) qui ne doit pas être au beau fixe surtout que ....

Si l’accord triennal sur l’égalité professionnelle a été signé par de nombreuses organisations représentatives ( FO/CFDT  /CGC/UNSA  /SPAF), ce n’est pas le cas de l’accord sur la Qualité de vie au travail. La direction a donc mis en œuvre des mesures unilatérales, avec un recul annoncé sur des dispositifs existant (CJTR) et peut-être à venir sur le télétravail (diminution du nombre de jours de télétravail occasionnel, qui ne pourra plus se cumuler avec le télétravail alterné), qui provoquent l’incompréhension des salariés. Les syndicats expriment pendant les négociations des revendications car la situation des salariés d’Air France est particulièrement difficile, pour eux qui ont répondu présent durant la crise malgré le confinement, l’APLD, les départs PDV …. La direction n’a pas souhaité y répondre, c’est son droit. Mais utiliser le refus de signature pour dégrader les conditions de travail des agents, tout en essayant de faire porter le chapeau aux organisations syndicales non signataires est une provocation dont la direction prend l’entière responsabilité. La volonté est d’aller à l’affrontement. C’est à croire que l’histoire récente ne sert pas de leçon. La direction doit à minima revenir sur les mesures unilatérales pour reprendre les règles existantes fin 2021, même si ces règles ne nous semblent pas suffisantes. Et doit impérativement rouvrir des négociations sous peine de rompre le pacte social de l’entreprise.

En CSE, le couple CFDT  /Direction affirme que le dispositif CJTR ne peut se décliner que dans le cadre d’un accord et en profite pour stigmatiser les non-signataires de l’accord, qui au passage demandaient bien d’autres améliorations dans tous les secteurs de l’entreprise et les autres catégories de personnel (les non-cadres ne sont pas éligibles au CJT à Air France, mais le sont dans d’autres entreprises). Néanmoins, cette problématique est importante pour notre population, et il serait tout à fait possible par exemple d’intégrer ce dispositif dans le cadre d’un avenant à l’accord Egalité-professionnelle, dans lequel il aurait toute sa place tant il est lié à l’équilibre vie personnelle et professionnelle pour les femmes (qui sont très majoritaires parmi les temps partiels et pourraient bénéficier de la même souplesse d’organisation que les CJT) et les hommes (actuellement en CJT qui ne verraient pas dans un passage à temps partiel CJTR une réduction de leur autonomie et un signe que leur carrière est mise à mal par ce passage à temps partiel, très souvent pour raison familiale).Quand on veut, on peut ....

Nous avons interrogé la direction sur la stratégie flotte du groupe avec la super commande groupée, première du genre, pour 100 A320 et A321 NEO pour renouveler les flottes moyen courrier de KLM, Transavia Holland et Transavia France ... mais pas d’Air France. Le directeur dédramatise la situation, évoquant les commandes d’A220 (qui vont remplacer la flotte A318/A319 plus réduite), et une commande future pour des A320 en 2023-2024 ... mais pourquoi n’avoir pas profité de la commande groupée ? Les inquiétudes sur le court et moyen courrier ne sont pas prêtes de s’éteindre !

Nous avons une fois de plus (avec la CFDT  ) porté le débat sur les cotisations AGIRC/ARCCO de 2019 qui ne sont pas remontées correctement. La direction est bien au courant mais seuls les cas « urgents », c’est-à-dire principalement les agents sur le départ, ont été réglés. Et encore, si les cotisations sont bien apparues dans les relevés de carrière, le calcul des montants ne semble pas correct. A suivre le mois prochain.

 Informations générales DGSI  

Les indicateurs sont à l’objectif, mais quelques incidents en ce début d’année (réseau, téléphonie sur problème HUBONE, call center sur problème ODIGO) risquent de ternir l’indicateur sur le nombre vols retardés pour cause informatique (dont les pb liés aux fournisseurs externes).

Suite au test de Julien, que nous saluons au passage, les serveurs BlueWeb qui hébergent le B2C ont été saturés, et cela s’est reproduit suite à une campagne promotionnelle ... néanmoins, le directeur affirme qu’il n’y a pas de souci de performance sur l’infrastructure ...

Nous sommes revenus sur la crise de décembre 2021 liée à la vulnérabilité log4j. Si le mode « pompier » des premiers jours et notamment le weekend du 11/12 décembre, après que la publication de la « Proof of concept » de la vulnérabilité le vendredi 10, est compréhensible, la mise en place de personnes « contactables » pendant leurs congés de fin d’année, le plus souvent imposés dans le cadre des directives générales, n’est pas acceptable. Le fonctionnement d’une entreprise importante comme Air France doit reposer sur des dispositifs cadrés légalement, avec des garanties pour l’entreprise et pour les agents. Recourir au bon vouloir et à la conscience professionnelle des agents relève de l’amateurisme. Et en terme de reconnaissance, on voit bien que la direction, au travers du recul des mesures QVT décidées par la direction, n’a pas trop de considération pour l’investissement des équipes, que la direction souligne pourtant.

Les derniers départs PDV en congés DFC/retraites à la DGSI   dans le cadre du plan de départ volontaire viennent d’avoir lieu. C’est une grande perte pour la DGSI   et pour Air France et nous avons une pensée amicale pour tous ces collègues. La pertinence économique de ces départs demeure un grand mystère vu la quantité d’activité sous-traitée à la DGSI  . Et engendre aujourd’hui un surcroit d’activité pour de nombreux collègues, particulièrement dans les secteurs où le nombre de départs a été supérieur au nombre prévu dans le plan. Par exemple, les activités autour du ZOS, où la difficulté de retrouver des profils compétents n’est pas simple, en interne bien sûr mais aussi en externe. Rien n’est fait pour traiter tous ces cas de sous-effectifs. A ces difficultés liées aux départs PDV s’ajoutent celles de la réorganisation des OPS avec la suppression d’AOS/TSS et le transfert des activités de ces équipes dans les plateformes. Aujourd’hui de nombreux cas d’incapacité de reprendre les activités à l’identique de l’organisation précédente sont nombreuses, et soit pénalisent les clients OPS qui restent en attente pour leur projet, soit font peser un risque sur l’exploitation. Par ailleurs tous ces changements d’organisations souffrent d’un manque criant de communication, les contacts ont changé sans que personne ne sache vraiment comment s’y retrouver (ex TSS Wintel). Pas de réponse avant le mois prochain sur toute cette désorganisation qui pénalise le fonctionnement de la DGSI   et de l’entreprise.

Sur NGDC, nous avons appris en décembre que la direction avait pris conscience qu’Accenture n’était pas en mesure de prendre la responsabilité pleine et entière de la core infra au 01/01/2022. Certaines activités ont basculé chez Accenture (WINTEL/VMWARE), pour d’autres et notamment les TSS, les équipes AFKL restent en place pendant au moins deux mois de plus. Le processus d’affectation n’est heureusement pas remis en cause. Reste que pour les personnes concernées, cela provoque un sentiment ambigu entre soulagement que les remontées d’alerte aient été finalement entendues, et une situation personnelle dégradée avec une transition entre ancien et nouveau poste rallongée.

Toujours sur NGDC, alors que le responsable du projet avait affirmé en septembre 2021 que les intervenants Accenture pour NGDC travaillaient depuis la France (Nantes) et la Hollande (Amsterdam), le directeur confirme qu’Accenture fait appel à certains de ses salariés en Inde, comme si cela était convenu et communiqué aux instances. Et alors que certains de ces prestataires indiens ont été plus que négligents sur les règles en matière de sécurité informatique , il ne trouve toujours rien à redire mise à part que le problème a été finalement résolu. Pourtant, cela démontre que la précipitation dans laquelle est effectuée ce projet fait perdre toute lucidité à nos responsables. Peu leur importe que les processus de l’entreprise soit respectés, que les règles de sécurité de base soit respectées, l’important c’est de montrer à tout prix que le portage sur l’infrastructure NGDC se fera dans les conditions de planning annoncé ... les premiers retours ne sont pourtant pas folichons malgré les moyens déployés. Sur ce sujet, nous avons demandé les premiers résultats du questionnaire « COPSOQ » (évaluation des risques psycho-sociaux selon une méthode standardisée par des psychologues du travail d’origine scandinave) ... là encore réponse le mois prochain.

 GPEC : les effectifs passent sous le cap de 1000 salariés

Dans la situation actuelle, l’exercice de prévoir à 3 ans les effectifs et compétences dont l’entreprise aura besoin, n’est pas simple. Reconnaissons que la direction fait au moins l’effort de nous présenter quelque chose ... qui témoigne bien plus de sa vision que de réelles perspectives.

Et cette vision c’est toujours moins d’informaticiens ...

Depuis 20 ans, les effectifs du personnel Air France au sol ont fondu comme neige au soleil.(de 38318 en 2007 à 21502 au 31/10/2021, soit presque deux fois moins en 15 ans). Dans une majorité de cas, ces suppressions de postes ne correspondent pas à une baisse de l’activité de la compagnie, ni du nombre salariés qui doivent intervenir, mais à un recours toujours plus important à la sous-traitance, et parfois aux délocalisations (recettes commerciales, helpdesk informatique ...).

Jusqu’à présent, la DGSI   avait été épargnée, mais la donne a changé. L’équipe de Ben Smith et de son bras droit Oltion Carkaxhija considère que l’informatique n’a pas grand chose à faire au sein d’une compagnie aérienne ou alors de manière limitée. C’est le discours qui nous a été tenu par les intéressés lors de leur visite au CSE DGSI   fin 2019 : au regard du besoin de renouvellement de la flotte et des capacités limitées d’investissement (de l’époque), la facture IT et notamment les investissements devaient être limitées. Avec la crise survenue depuis, on vit une accélération du processus de démantèlement de la DGSI   avec les projet MDC (au DEV), WAAS (à DS) et NGDC (aux OPS).

Au niveau de la GPEC, cela se traduit par définir ce qui est du « cœur de métier ». Mais quand les activités sur les escales sont massivement externalisées (piste/passage), que les personnels au contact des avions et des passagers ne sont plus Air France, on se pose des questions. Ne soyons pas dupe, la direction générale fixe des objectifs en terme d’effectifs, la DGSI   doit alors adapter sa stratégie de sourcing (=de recours à la sous-traitance) pour respecter cet objectif. Et la direction générale n’y est pas allée de main morte :

En terme quantitatif, la présentation fait apparaître un sureffectif alors même que le nombre de départs en PDV à la DGSI   a été supérieur aux prévisions ... et dans son hypothèse basse, les « besoins » fin 2024 seraient inférieurs à 1000 équivalent temps plein.

En terme qualitatif, les directeurs des différentes entités ont présenté les métiers de demain et ceux qui seront en attrition. Au DEV, nous sommes censés adopter une posture de consultant, pour aller guider les métiers en leur proposant les solutions de l’IT AFKL mais aussi (et surtout) celles du marché. Les jeunes embauchés au profil technique se retrouveront-ils dans cette vision, rien n’est moins sûr ! C’est un changement radical de culture pour la grande majorité de nos collègues qui voient en la DGSI   une informatique interne forte au service des métiers de la compagnie, et ne trouvent plus de sens à leur métier. Toujours au développement, l’activité « analyste métier » redevient tendance, alors qu’elle était éligible au PDV ... comprenne qui pourra.

Aux opérations, ce sont les activités de cloud, de suivi de la valeur et liés à la sécurité qui ont le vent en poupe. Les activités COREINFRA externalisées dans le cadre de NGDC passent sous le giron des prestataires. Côté systèmes distribués, c’est au travers du projet WAAS et donc de l’activité autour du poste de travail que se déclinent les activités en attrition.

Enfin, dans tous ces inventaires, nous avons dénoncé le flou régnant entre les postes, les compétences attendues et les différents rôles éventuellement occupés. Il serait temps que la direction en donne une vision claire au travers d’une matrice par exemple. Aujourd’hui, le cumul des rôles est de plus en plus fréquent et la charge de travail associée risque de devenir insurmontable.

 IT Flight plan 2022

Le flight plan, c’est la visite annuelle pour notre Directeur Informatique Groupe Jean-Christophe Lalanne, par ailleurs vice-président du CIGREF (ce qu’il n’a pas manqué de nous placer, comme tous les ans). L’occasion de nous présenter les 41 objectifs phare de la prochaine année.

De la part d’un promoteur de l’agilité, nous nous attendions à des objectifs qualifiés en terme de valeur apportée, de complexité, d’urgence, et et priorité ... que nenni, cela n’aurait servi à rien puisqu’« il faut tout faire » ... Chers collègues product owner, merci de ne pas prendre exemple ....

Si la liste des projets ne comporte pas vraiment de surprise, certains sont bien abscons et d’autres peuvent révéler des éléments cachés. Au détour de la conversation, Jean-Christophe Lalanne a notamment affirmé qu’un lien de haut niveau serait créé entre Accenture et Air France (directement au niveau d’Anne Rigail côté AF) pour discuter des sujets IT en comparant avec ce qui se fait ailleurs ... primo, à quoi sert M.Lalanne si Accenture vend directement sa soupe à la direction générale ? Secondo, si Accenture donne des infos sur ce qui se fait ailleurs, on peut se dire que la stratégie d’Air France est également divulguée auprès des autres clients d’Accenture ... Est-ce que c’est vraiment sérieux ?

S’est également suivi une discussion sur le besoin de recruter et retenir les talents. L’argument financier en ce moment n’est pas un levier permettant d’atteindre cet objectif. Offrir des bonnes conditions de travail avec des dispositions en terme de qualité de vie au travail aurait pu être un bon argument de vente, mais c’est raté. Néanmoins, à notre connaissance, Air France reste une entreprise attractive pour embaucher, à défaut de continuer à faire rêver ses salariés actuels.

 ITSM : passage du mode projet en mode produit

Pour une fois, la direction a fait preuve de transparence sur la réalité de la prestation avec ATOS, qui n’était pas à la hauteur des attentes notamment sur la partie accompagnement du changement métier. Pourtant, lors du point en CSE, le responsable du projet de l’époque avait affirmé que tout se passait très bien. C’est ce qui explique un changement de fournisseur (choix de CGI). Comme par ailleurs, de nombreux départs en PDV ont eu lieu dans ces services, il a été décidé de passer à une organisation en mode produit anticipée puisque le projet est loin d’être terminé même si des étapes ont été franchies.

Si nous comprenons ce changement d’organisation, se pose quand même la question du départ anticipé de certains chefs de projets avant même que ces derniers ne soient menés à leur terme. Par ailleurs, de grandes questions subsistent quant à la capacité des équipes actuelles à faire avancer le projet vu le nombre de postes vacants suite aux départs. Comme nous l’avions dit au moment du PDV, le planning des départs envisagés n’était pas compatible avec celui du projet. Comme en plus le nombre de départs est supérieur au nombre de postes initialement supprimés, les difficultés s’accumulent aussi rapidement que la charge de travail des salariés de ces services. La direction est consciente du problème, mais n’a guère de solution mis à part d’avoir recours à de la sous traitance .... organiser des départs en PDV pour remplacer par de la sous-traitance, c’est un non-sens économique (oui, on se répète)

 Data strategy

L’avenir de la DGSI   est autour de la donnée, on en entend beaucoup parler, mais la concrétisation est encore floue notamment en terme d’activité et de nombre de postes.

Le sujet n’est pas nouveau, AFKL s’est doté de puis bien longtemps d’outils de datawarehouse notamment. Ces technologies ont vécu un boom ces dernières années avec l’émergence de solutions plus industrialisées en terme d’intelligence artificielle et de machine learning.

La gouvernance de la donnée nous a été présentée, avec de nouveaux et nombreux rôles ... qu’il faudra bien corréler avec des postes à un moment.

Pour ce qui concerne les choix technologiques, ils ne sont pas finalisés, un arbitrage est en cours mais le « move to cloud » semble inéluctable. Google a une expérience solide et reconnue en la matière et reste en lice. Malgré tout Microsoft adossé ou non à Teradata semble favori vu le choix d’Azure pour NGDC. La direction avait affirmé que ce choix d’Azure ne nous rendait pas prisonnier d’un fournisseur cloud ... réponse dans quelques mois.

 DC strategy : est-ce vraiment le moment ?

Par DC strategy s’entend le projet (en parallèle de NGDC qui vise à transférer les applications dans le cloud) de migrer les applications non éligibles au cloud vers un datacenter en région parisienne. Secafi dans son rapport avait alerté sur le timing de cette opération, dont les gains en terme financier sont limités et donc peu opportuns en cette période de « faillite technique » comme la qualifie notre directeur quand il s’agit de nous serrer la ceinture. L’empressement avec lequel la direction souhaite fermer les salles machines des sites et Toulouse et Valbonne est effectivement préoccupant. Nous ne sommes pas dupes des arguments opportunistes sur le fait que ces salles ne répondent pas aux normes environnementales et sont sous-utilisées : des investissements importants y ont été faits d’une part, et la direction réfléchit d’autre part à héberger d’autres entreprises dans ces centres de calcul. La CFDT   insiste fréquemment sur cette question et y voit un enjeu majeur, ce que nous partageons. Mais cela ne va pas plus loin qu’une remarque en CSE et cela ne risque pas de faire bouger les lignes.

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