Le 15 mai, la majorité des dépôts de la RATP, des secteurs de la SNCF, de l’Education nationale, de la Poste, continuent la grève... de nombreux hôpitaux se sont mis en grève ou ont décidé la grève reconductible à partir de lundi prochain. Ils ont raison !
En effet, le gouvernement veut passer en force pour nous imposer un recul social qui nous ramènerait aux années 60 ! Il faut imposer le retrait du plan Fillon comme on a imposé le retrait du plan Juppé en 1995. C’est possible si on s’y met tous ensemble.
Le 15 mai jusqu’à 4 H 30 du matin, le ministre du travail proposait aux confédérations syndicales un plat de lentilles en échange de leur collaboration : les smicards garderaient une retraite à 85 % du SMIC ( au lieu de 75 % ) et le départ possible après 40 annuités pour celles
et ceux qui travaillent depuis l’âge de 16 ans. Rien sur l’allongement du temps de cotisation, rien sur les abattements. Rien évidemment sur les lois Balladur et le retour à 37,5 annuités pour tous. Les syndicats ne pouvaient décemment pas accepter ce marché de dupes !
- Attention : Dans les jours à venir, le ministre Fillon va certainement proposer à nouveau trois carottes et deux navets aux organisations syndicales : Mais pour Raffarin, la messe est dite ! Le fond de son projet n’est pas négociable. Ainsi, toute acceptation d’un « aménagement » de cette réforme antisociale constituerait une trahison historique des salariés.
- Le gouvernement propose aux futurs retraités dès les années à venir un rapport entre 41 annuités obligatoires en 2012, 42 annuités en 2020 et combien en 2040 ? … sachant que le MEDEF fait pression pour imposer 45 annuités dans les années à venir ?