Fin juillet, la Direction d’Air France faisait signer un « accord de sortie de crise » pour éviter de devoir faire face à un conflit social.
Toutes les organisations syndicales, à part Sud Aérien, avaient reculé en le signant … en invoquant une raison des plus saugrenues …laisser une chance à la négociation !
Depuis la Direction veut passer en force en imposant aux PNC des « Bases Provinces » avec une rémunération à la baisse et une productivité à la hausse.
En septembre, devaient être signés des protocoles de service pour les PNC Moyen Courrier et Long Courrier. Mais, entre fin juillet et début octobre, aucune négociation, aucune avancée n’a été possible.
La Direction refuse de revenir sur sa décision de faire passer le nombre de PNC de 4 à 3 sur Airbus A319.
Dernier volet : La Direction vient de faire parvenir un courrier aux organisations syndicales nous avertissant qu’ils ont respecté le délai de « l’accord de sortie de crise » et qu’ils sont maintenant en mesure d’appliquer la composition équipage à 3 PNC sur A319.
Depuis avril 2010, notre Direction a décidé de partir dans une bataille de réduction des coûts ayant pour conséquence des conditions de travail très dégradées.
Ce nouveau produit c’est ;
- un nouveau service totalement inadapté…
- le PNC supplémentaire supprimé sur l’Alger (mis en place pour des raisons de sûreté)
- des cabines Premium demandant une réorganisation des galleys avec des allers/retours supplémentaires en prime…
Ces cabines Premium peuvent aller jusqu’à 32 passagers/PNC ! - dernier point ; le passage de 4 à 3 sur A319.
Notre Direction veut s’affranchir de toutes les barrières juridiques mais il lui devient difficile de justifier ses nouvelles mesures d’austérité : NEO, les Bases Province alors que dans le même temps Mr Gourgeon s’est vu augmenter son salaire de 46%, que le taux de remplissage reste très élevé et qu’une commande de 110 avions vient d’être effectuée !
Sud Aérien appelle donc l’ensemble des PNC à la grève les 29, 30 et 31 octobre 2011.
Nous refusons ces mesures d’austérité injustes et injustifiées…
Nous exigeons :