SUD Aérien exige des pouvoirs publics la mise en place immédiate d’une commission d’enquête élargie aux associations et personnalités dites « civiles » et dont la finalité doit être le strict respect de l’intégrité physique et psychologique des personnes expulsées par les forces de police.
Nous affirmons à nouveau que la compagnie Air France se trouve de facto dans une situation de complicité avec les auteurs de ces intolérables atteintes aux droits de l’homme.
SUD Aérien demande à la la direction d’Air France :
- De communiquer aux organisations syndicales les dispositions qu’elle entend mettre en œuvre lors du prochain Comité Central d’Entreprise le 23 janvier .
- En premier lieu, Air France, comme en 1998, doit décider immédiatement d’un embargo sur toutes les expulsions dans le cadre de la convention qui lie la compagnie avec le ministère de l’intérieur
- De négocier avec les élus la modification des textes internes à la compagnie et qui règlementent le « traitement des passagers difficiles ».
- Ces textes doivent préciser l’automaticité de la décision du Commandant de bord (CDB) de débarquer toute personne manifestant son refus de se faire expulser.
- Cette prérogative, qui appartient déjà aux CDB, permet d’assurer la sécurité des vols et de ne pas rendre complice les équipages d’Air France des exactions policières.