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lundi 3 janvier 2011, par Bureau national Sud Aérien .


La santé à deux vitesses, on n’en veut pas !

POUR VOTER SUD AERIEN

VOTEZ POUR LA LISTE « SOLIDAIRES   »

L’ensemble des salariés concernés ( AF + CE/CCE + Mutuelle + ASAF   + filiale Orly Air Traiteur) par l’avenir de la Mutuelle Nationale des Personnels Air France ont reçu ou vont recevoir leur matériel de vote par correspondance.

Il s’ agit de renouveler pour 5 ans les 100 mandats des représentants à l’Assemblée générale de la MNPAF : 75 représentants les « actifs » et 25 les « individuels » ( retraités, conjoints ).
SUD Aérien soutient la liste « Solidaires   pour l’ élection à l’Assemblée générale de la MNPAF »

L’évolution de la MNPAF s’inscrit malheureusement dans la logique libérale du MEDEF   et du gouvernement.

LE MEDEF   et le Gouvernement veulent dynamiter la Sécu…

Pour ces derniers, la Sécurité sociale française - un des meilleurs systèmes au monde - doit être littéralement « dynamitée », au même titre que l’autre grand système social par répartition solidaire que sont les caisses de retraite !

Ainsi, le MEDEF   a produit récemment ( novembre 2010 ) une étude dont le but est de motiver les futurs gouvernements - et c’est souvent efficace - à accélérer encore plus les « mesures d’économies » sur la santé publique.

Le principal objectif du MEDEF  , c’est casser toute solidarité intergénérationnelle à l’œuvre dans l’assurance maladie obligatoire.

Le rapport du MEDEF   s’offusque que « l’assurance maladie obligatoire soit financée à 90 % par les actifs et 10 % par les retraités, alors que les prestations concernent 60 % des actifs et 40 % des retraités » ... ce qui relève évidemment d’une solidarité élémentaire : les problèmes de santé s’accroissent avec l’âge et il est normal que les jeunes/salariés soient solidaires   des anciens/retraités qui ont cotisé toute une vie professionnelle !

Pour inverser cette logique, le MEDEF   préconise :

  • Recentrer l’assurance maladie obligatoire vers les « risques lourds » …
  • … et donc tous les autres « risques de santé » seraient pris en charge par des assurances privées !

En clair, cela signifie que la Sécurité sociale - nos cotisations - prendrait en charge les risques les plus coûteux et tous les autres seraient pris en charge par des « complémentaires santé » privées .. et chères, ce qui constitue un marché juteux !

Une santé .. à plusieurs vitesses en fonction de ses revenus !

Le projet du MEDEF   prévoit donc trois niveaux de prise en charge de la santé publique :

1 - une assurance maladie obligatoire a minima
2 - une assurance complémentaire facultative ou obligatoire ( pour nous, c’est la MNPAF )
3 - une troisième assurance « libre », c’est à dire des assurances privées … et payée au prix fort.

En ce moment, nous subissons une nouvelle campagne d’intox du gouvernement sur le « 5e risque », c’est à dire la dépendance des personnes âgées. Le terme « risque » n’est pas un hasard : qui dit « risque » dit « assurance » … alors que la dépendance devrait être prise en charge par une 5e « branche » de la Sécu ( les 4 autres étant la maladie, maladie professionnelle et AT, famille, vieillesse ). Il faut des sous ???

Dans son rapport 2010, la Cour des comptes évalue le coût pour les finances publiques de l’ensemble des exonérations, réductions ou abattements sur les cotisations sociales entre 67 et 73 milliards d’€. Relevons que les mesures d’exonération pour l’emploi, qui bénéficient aux entreprises … avec le succès que l’on sait pour combattre le chômage, coûte 32 milliards d’€ !

Et notre mutuelle, la MNPAF ?

  • Depuis 1997, les cotisations qui étaient intégralement proportionnelles aux salaires ne le sont plus, sous la pression de certains syndicats ( notamment PNT   qui ont les mêmes arguments pour justifier la même subvention CE/CCE par agent quel que soit son salaire ).
  • Sous la pression des mêmes et de la direction, après les retraités ce sont les conjoints d’agents qui constituent le groupe des adhérents dit « individuels ». Moralité : les adhérents volontaires cotisent toujours plus alors que les actifs salariés les mieux payés ont le bonheur de constater … que leurs cotisations ont été divisées par deux !
  • La direction ne met pas un euro de plus dans la mutuelle, ce qui fait que sa part aujourd’hui constitue 46 % du financement … alors que celle des salariés est de 54 %.
  • Cette fameuse logique des complémentaires santé pour celles et ceux qui en ont les moyens est déjà à l’œuvre, la fameuse « option » qui signifie un supplément forfaitaire de cotisation ( là encore non proportionnel aux revenus), sans financement d’Air France.

SUD Aérien vous appelle à voter pour la liste :

« Solidaires   pour l’élection à l’Assemblée générale de la MNPAF »

Pour agir ensemble :

  • Pour revenir à un seul groupe des « adhérents à la MNPAF »
  • Pour ré-instaurer une cotisation intégralement proportionnelle aux revenus
  • Pour ré-instaurer une participation d’Air France au financement de la mutuelle à 50 % dans un premier temps
  • Pour une protection sociale solidaire, c’est à dire sur la base d’une solidarité sans faille interprofessionnelle et intergénérationnelle.

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