Le Mesnil-Amelot le 28 janvier 2010
Depuis trop longtemps, la direction et son staff tentent de déstabiliser les salariés en multipliant les sanctions, et en abusant sans fondement. Les salariés sont confrontés à ces situations, avec aucune réaction de certains délégués de BPC (peut-être trop occupé par la CCNTA).
Les agents se retrouvent convoqués pour des entretiens disciplinaires par lettre recommandé à la maison. Les convocations précisent la date de l’entretien et parfois aucun fait, parfois juste une date de prétendus faits à reprocher. Mais rien sur les motifs qui justifient une telle procédure spéciale. Comme personne ne garde les enregistrements vidéos de sa journée de travail et le détail de ce qu’il a pu faire pendant plusieurs semaines, la direction organise la procédure avec du vide et en faisant planer des menaces sans raison.
Les salariés visés par ces manœuvres de la direction, se retrouvent privés de la possibilité de se défendre réellement. L’entretien est formel, et sert à la direction à aligner ses présentations déformées et partiales des situations.
Pour mieux déguiser ces procédures minables, la direction recourt à quelques chefs de service et quelques mini-chefs, dressés aux carambouilles, pour faire témoins de circonstance, pour des faits inventés ou exagérés.
Ces manœuvres disciplinaires, ne servent qu’à entretenir un climat de tensions et de provocations, au moment où les patrons redoutent d’avoir à payer beaucoup de ce qu’ils nous ont entourloupés sur nos payes.
Pour préserver nos droits, face à des patrons sans retenue, il ne faut pas se laisser impressionner par ces méthodes. Devant la multiplication d’entretiens de menaces, nous avons à nous défendre solidairement.
C’est en étant accompagné par un collègue ou un délégué, comme tout salarié à droit, que chacun pourra réagir et dénoncer les méthodes de convocations disciplinaires anormales, afin de déjouer les chausse-trappes de la direction.
Les salariés n’ont rien à gagner à montrer le moindre signe de faiblesse devant des menaces pour des situations dérisoires ou des rapports pour un « oui » ou pour un « non ».
Soyons solidaire face a ces agissements lamentables. Chacun doit se sentir protégé contre l’arbitraire des patrons et de leurs chefs. Chacun d’entre nous doit être assuré que la solidarité des collègues de travail, d’atelier, s’exprimera à chaque utilisation abusive du règlement intérieur.