Derrière ce vocable scandaleux, plusieurs propositions se dessinent :
- baisse du taux de remplacement des indemnités ;
- allongement des délais de carence ;
- remise en cause des droits des précaires et des chômeurs de plus de 55 ans,
- reconduction du Pare, alors que ce dispositif constitue pourtant un échec en matière de retour à l’emploi et vise d’abord à « formater » les chômeurs aux stricts besoins des entreprises et au moindre coût.
Il n’est pas acceptable que les droits des chômeurs indemnisés soient encore diminués et que les entreprises continuent de licencier, alors même que certaines font des bénéfices et remplacent les CDI par des CDD ou des intérimaires...
Le déficit actuel de l’UNEDIC est dû notamment à la baisse des cotisations qui avait été exigée et obtenue par le Medef l’an dernier.
Pour l’Union syndicale-G10 Solidaires , aucune organisation syndicale ne doit accepter une nouvelle dégradation des conditions
d’indemnisation des chômeurs et des chômeuses.
Au contraire, il faut imposer au patronat une hausse des cotisations et des mesures de taxation pour les entreprises ayant largement recours à l’intérim, au temps partiel et à la précarité.
L’Union syndicale-G10 Solidaires soutient les initiatives des associations de lutte contre le chômage prévues à Paris et en province dans les jours qui viennent.