(adressée à Xavier Bertrand, ministre du travail et de la santé)
Contre l’avis de l’inspection du travail de Créteil, contre l’avis du directeur adjoint de la Direction régionale, le directeur général du travail vient d’accorder le licenciement de Mohamed S., délégué syndical SUD Aérien de la société BLUELINK, filiale d’Air France, accusé « d’insubordination » à l’encontre de sa hiérarchie !
Mohamed S. a été considéré comme un employé « modèle » jusqu’au jour où il a décidé de créer, avec plusieurs autres collègues, une section syndicale SUD Aérien. Il a alors subi un acharnement sans précédent dont l’issue s’est conclue par un licenciement s’appuyant sur un dossier monté de toutes pièces.
Ce déni de justice envers un militant actif constitue un nouvel acte d’intimidation visant les militants de syndicats jugés trop peu conciliants par les patrons et plus généralement par le MEDEF .
Il s’ajoute à la liste déjà trop longue d’atteintes aux libertés syndicales.
Le gouvernement et ses représentants des ministères multiplient les actes de criminalisation du mouvement social, le licenciement de Mohamed S. en est encore la triste illustration.
POUR LA DEFENSE DES LIBERTES SYNDICALES
POUR LA REINTEGRATION
DE MOHAMED S.
, DELEGUE SYNDICAL